samedi 31 juillet 2010

Le final


Les 3 ou 4 cent mètres qui restaient jamais Joël, n'aurait pensé souffrir comme çà.
Récit: "bien sûr la montée se fait lentement, après le col la pente se relève franchement. Le premier zig-zag je le fait sans problème, mais à partir du deuxième le souffle commence vraiment à manquer, au point que j'ai le cuir chevelu qui picote comme un signe avant coureur de perte de connaissance. Je m'arrête contre un rocher pour récupérer. Après qques mn lorsque j'ai le rythme cardiaque et la respiration plus calmes je reprend la montée. Dans ma tête un but y arriver. Avancer 20, 30 mètres, reprendre le souffle. Avancer à nouveau 20, 30 mètres, reprendre le souffle.Ainsi de suite. Je sens mon coeur battre vraiment, et s'il lachait...mais non, avancer, toujours. Le guide me propose de me soulager du sac mais je décline, je ne sens ni le poids, ni le froid. Un passage où il faut mettre les mains pour éviter de la glace et se tenir à la paroi. Un fois le passage franchi, enfin le sommet est visible. Ca soulage et motive un peu plus. Enfin au sommet, je n'ai pas la force de faire des photos du paysage. Avec le guide je partage mes fruits secs. Après ce casse crôute léger une photo, pour immortaliser. La descente s'effectuera par l'autre versant dans les éboulis, quasiment d'un trait, arrivé en bas, je m'assois et je craque, sans trop savoir pourquoi. Avec le recul, certainement l'effort fourni".

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